Nouvelles Meunières N°23

Nouvelles meunières

Notre fête à Lormes le 5 octobre

Le Journal du Centre l’annonce le 2 octobre, avec une photo d’un des anciens moulins de Lormes.

A propos, lors de notre visite du quartier des moulins, nous ne savions pas quel était le bâtiment de l’ancienne huilerie Joachim. Noëlle Renault nous a envoyé cette photo.

Lutte contre la prétendue « continuité écologique »

Le Journal du Centre du dimanche 27 octobre rend compte d’un « Echange sec sur la sécheresse » : au cours d’une séance orale su Sénat, Mme Sollogoub, sénateur de la Nièvre que nous connaissons bien (elle vient à notre assemblée générale et a participé à notre fête de Lormes) a interpellé le ministre de l’Agriculture à propos du fait que supprimer les seuils réduit les réservoirs d’eau, ce qui est très diminue les possibilités d’irrigations et gêne pour abreuver les bestiaux. Le ministre a répondu qu’il n’y avait là-dessus aucune divergence entre son administration et celle de la Transition Écologique, mais pour ajouter aussitôt qu’il entreprenait de faire créer « soixante retenues  d’eau ». Mme Sollogoub a fait remarquer : « Soixante retenues d’eau pour toute la France, c’est-à-dire pas même une par département. Sans mauvais jeu de mots, c’est une goutte d’eau. »

Actualité des énergies renouvelables

Hydroéléctricité

Guérigny: Le Journal du Centre du 31 octobre annonce l’évocation en conseil municipal du projet de microcentrale sur le site des Forges Royales, où, rappelons-le, subsistent le plan d’eau et des turbines à rénover. Le maire compte convaincre l’administration, qui pour l’instant montre une bonne volonté des plus relatives.

Niveau national

Plusieurs députés s’activent pour la défense de l’hydroélectricité donc des moulins. C’est ainsi que se tiendront des « Assises de la petite hydroélectricité et de la biodiversité » à l’Assemblée nationale le 24 octobre 2019, avec la participation de la FFAM. A ce propos, des députés ont proposé des amendements au projet de loi Energie et Climat.

Éolien

Le Monde du 9 octobre 2019 : Toute une page consacrée à l’éolien au niveau national. « Eoliennes : la filière française prend son envol » est le titre du premier article, tandis que le second annonce : « En mer, le premier parc hexagonal sera raccordé en 2022 ».

Le Journal du Centre du 29 octobre évoque brièvement le développement de l’éolien marin en Belgique,  avec d’ores et déjà environ 200 éoliennes géantes, dont 44 pour le seul parc Norther.

Énergie solaire

1er octobre : le Journal du Centre annonce une réunion sur le photovoltaïque qui se tiendra le 3 octobre à  la Chambre de Commerce de Nevers, de 10 à 12 heures.

Le 2 octobre, il annonce la création d’un « parc photovoltaïque » à Tracy sur Loire, au lieu-dit « Les Froids » (tout indiqué si ça peut aider des gens à se chauffer). De nature privée, ce projet mobilisera 8,6 ha, dont 2,96 seront couvertes par 13 635 panneaux. Les retombées espérées pour les finances locales sont de 44 000 € par an. l’article indique aussi que deux autres projets sont en train d’émerger : celui de La Charité que nous avons déjà évoqué, et un autre à Alligny-Cosne.

Le 23 octobre, les pages 2 et 3 sont sous le titre « Photovoltaïque dans la Nièvre : il arrive doucement ». Malgré la relative faiblesse de l’ensoleillement dans notre département, le photovoltaïque est rentable dans notre département. Seul inconvénient : il occupe parfois de bonnes terres agricoles, au détriment des jeunes agriculteurs qui cherchent à s’installer.

Journaux

Le Journal du Centre

L’encart Le Mag 22 septembre 2019 annonce la parution du Dictionnaire amoureux du Patrimoine, par Pierre et Olivier de Lagarde. Il s’agit de Pierre de Lagarde qui en 1962 lança l’inoubliable émission télévisée : « Chefs-d’Oeuvre en péril ». Parmi les combats qu’il a menés, l’article cite celui « au moulin d’Ymonville (Eure et Loir) ». Voir rubrique Livres.

26 septembre : toute une page sur les piscicultures du Morvan, principalement celles de Corancy et de Vermenoux (Château-Chinon-Campagne), toutes deux établies sur les sites d’anciens moulins. Les poissons qu’elles élèvent ont bien résisté aux périodes de canicules et les deux piscicultures présentent un bilan prospère. L’article ne dit mot de celle du moulin Tala, à Brassy. Voir plus loin à propos de la pisciculture du moulin de La Petite-Verrière.

30 septembre : le Journal du Centre annonce les manifestations qui vont se tenir à Clamecy du 12 au 14 octobre pour célébrer les 100 ans de la parution de l’excellent roman de Romain Rolland « Colas Breugnon ». Furtivement, le personnage principal passe devant un moulin, et il est assez évident que c’est un moulin à eau. Mais dans l’édition que je possède, l’illustrateur… a choisi un moulin à vent. Bon : il est magnifique, allez !

9 et 10 octobre : des nouvelles de l’huilerie de Varzy :

* Le 9 une fête s’est tenue à « la vieille huilerie » du faubourg de Marcy à Varzy, à l’initiative des Amis du Vieux Varzy.

* Le 10 : le conseil municipal étudie comment « sécuriser » l’huilerie, mais aussi la rendre observable de l’extérieur en remplaçant la vieille porte en bois par une grille. Cette grille sera fabriquée par les élèves en ferronnerie du lycée professionnel de Varzy.

23 octobre : à La Nocle-Maulaix, le sympathique site de l’étang Marnant va être rénové ; il y demeure un bâtiment, vestige de l’ancien moulin Marnant, mais qui n’a plus rien de caractéristique d’un moulin à part qu’il est en-dessous de la digue. Il va être « réhabilité en snack-bar-guinguette ».

24 octobre, 2 articles concernant des moulins, qui mieux est de nos adhérents :

. « Le moulin de Maupertuis se met à l’heure d’Halloween » : les animations prévues à l’écomusée pendant les vacances scolaires de la Toussaint.

. Au moulin de Saloué à Dun les Places, Emilie Dulieu fabrique de superbes pots en grès. Grand article avec photo de l’artiste en plein travail.

Dimanche 27 octobre : dans la partie « Septième jour », un grand article commençant par « Mystère » a pour titre « Bienvenue en ces lieux maudits » : parmi ceux-ci, selon le « chapeau », « châteaux hantés, moulins maléfiques… ». L’article consiste surtout à annoncer le livre de David Galley « La France des lieux maudits », aux Editions de l’Opportun. Si mon libraire arrive à me le procurer, j’en rendrai compte dans ces colonnes. Mais l’article, lui, ne précise rien sur les « moulins maléfiques ».

30 octobre : Le maire de Chevenon annonce un projet photovoltaïque le long de la Loire ; le conseil municipal l’accepte.

31 octobre, deux articles (outre celui concernant Guérigny évoqué plus haut)

. En Hollande, une péniche ramasse les déchets plastiques des canaux. Particularité : elle se meut à l’énergie solaire.

. Le Journal du Centre poursuit la publication de « Faits d’hier », sur toute une page de temps en temps. Cette fois, c’est « Le mystère de la pierre reste entier », reproduisant un article de Paris Centre du 5 octobre 1936. Au milieu une magnifique photo : visiblement une paire de meules à huile, ou tout au moins à écraser les fruits, semble-t-il située à Nevers rue du Petit-Versailles. Mais le texte qui l’entoure est incompréhensible. J’ai donc consulté à la Médiathèque municipale le Paris-Centre du 5 ocotbre 1936. Hé bien : pas de meules à huile ! Il y a donc eu un « mastic », c’est-à-dire un mélange entre deux articles… Mais le Journal du Centre n’a pas publié de rectification.

Revues

Bulletin de l’Académie du Morvan n° 86, 2019 :

La première moitié est dévolue à un grand article de Jean-Claude Trinquet : « Les usines Morvan à Château-Chinon », que créa Louis Gallois. Sa famille possédait les « moulins d’Yonne », à savoir deux des 3 moulins situés au pied de Château-Chinon : le « Moulin d’Yonne » et « le moulin Blondeau » (apparemment elle ne possédait pas le moulin dit de la Marguichonnerie). Louis Gallois transforma en 1923 le site en usine de caoutchouc et créa non loin une usine d’électricité, « Le moulin paternel à farine voit alors son équipement modifié et adapté en vue du  broyage des vieux pneus ».

L’usine de caoutchouc compta des machines qui pouvaient utiliser la force hydraulique de l’ancien moulin d’Yonne (comme sa collègue de la maison Fougerat, à Neuvy sur Loire).

« Le caoutchouc subit 4 passages, d’abord dans des « crackers » où il est fractionné, puis dans des broyeurs où il est émietté, écrasé, moulu ; enfin, en bout de chaîne, le produit obtenu passe dans des tamis plansichter : ceux-ci, constitués d’un ensemble de tamis animés par un moteur à excentrique sont souvent utilisés dans les moulins : ils serviront au tamisage, c’est-à-dire au classement des matériaux poudreux obtenus  en permettant des séparations granulométriques ». L’article contient de nombreuses photos et reproductions de documents devenus rarissimes.

Sur place, l’essentiel a disparu, le grand bâtiment qui avait été le « moulin d’Yonne ayant été abattu il y a une trentaine d’années ; mais on voit encore quelques traces de l’utilisation de la force hydraulique. Le bâtiment du moulin Blondeau subsiste, transformé en maison d’habitation, d’ailleurs plutôt jolie ; la suppression du petit réservoir le dépouille de tout aspect meunier, cependant on peut deviner où était sa roue, sur le pignon est.

Nièvremag (magazine du conseil départemental de la Nièvre, n° 19, octobre 2019 : 2 pages consacrées à notre ami Frédéric Coudray, où notamment il dit son plaisir d’avoir acheté l’huilerie du moulin de l’Ile à Donzy.

Le Monde des Moulins n° 70 d’octobre 2019 contient comme d’habitude un grand nombre d’articles importants. 

. Un important article déploie des arguments contre les tenants bornés de la continuité écologique : « La gestion raisonnée des vannes, outil de la Restauration de la Continuité écologique » ; il démontre que dans bien des cas il suffit de bien utiliser les systèmes de vannage pour rendre inutiles force travaux et destructions que proposent les technocrates furieux.

Nous concernant quelque peu voici une description du « moulin de Brainans » dans le Jura : la revue Spectacles, qui annonce les évènements culturels de Bourgogne et Franche-Comté le cite souvent ; effectivement cet ancien moulin héberge de nombreuses activités de loisir. L’article contient une photo montrant un belle paire de meules devant la façade.

. Pour nos amis qui parlent et lisent couramment l’anglais, deux parutions sont annoncées :

. « Grist of the mill  n°35 Spring 2019 » sur les moulins d’Irlande ;

. « Greek Mills » sur les « Moulins grecs, du milieu de la période byzantine jusqu’au 20e siècle ».

Ma(g)ville.fr, automne 2019, une revue de Saône-et-Loire, annonce : « Crèches-sur-Saône : une roue au moulin d’Estours ». Le moulin ne fonctionne plus depuis 1880, mais ses nouveaux propriétaires et une association locale ont tout mis en œuvre pour le restaurer et le doter d’une toute nouvelle roue ; l’article propose une photo du bâtiment (jolie, avec projection de l’ombre d’un arbre sur la façade couleur crème) et une de la roue avec sa goulotte, toutes deux fort belles.

Télérama 24 septembre 2019: deux articles à propos d’une grande exposition sur le peintre hollandais Mondrian (écrit dans son jeune temps Mondriaan). Avant de se concentrer sur l’abstraction, il peignit des paysages, dont volontiers des moulins ; il en est un qu’il peignit 21 fois.

Historia de septembre : page 2 et 3 reproduction de l’affiche d’une grande exposition à Paris ; en regardant bien, on reconnaît un moulin.

Le Canard Enchaîné du 2 octobre : dans la rubrique « Lettres ou pas Lettres », critique très positive du livre « Notre pain est politique », publié par « les Editions de la dernière lettre ». Ce livre évoque le travail et la réflexion de producteurs de blé, meuniers et boulangers qui préfèrent travailler des catégories de blé anciennes plus nutritives que celles choisies par les industriels de leurs professions. Voir plus loin.

Archéologia, n° 510  septembre 2019. A l’occasion du cinquième centenaire du début de la construction du château de Chambord, au milieu de marécages qu’alimentait la rivière le Cosson, série d’articles ;  l’un  d’eux révèle que pour diminuer la quantité d’eau du marécage, Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII, entreprit de faire accélérer le cours du Cosson, et pour ce faire ordonna la démolition de 4 moulins situés en aval du château. Un précurseur de la continuité écologique, en somme. Le vandalisme d’Etat, déjà, avait ses adeptes. 

La Revue Archives et culture, qui traite surtout de généalogie, propose dans son numéro 35 de septembre 2019 un grand article de 4 pages sur l’histoire de la fabrication du chocolat, dont une belle illustration montre une grande roue faisant marcher une quinzaine de paires de meules. C’est pour nous l’occasion de rappeler que la Bourgogne compta un grand moulin à chocolat, à Renève en Côte-d’Or. Dans la Nièvre, on dit qu’un moulin de Balleray travailla le chocolat mais je n’en  ai trouvé confirmation dans aucun document.

Livres

Honneur à deux livres que je me suis offert suite à des critiques dans la presse.

« Notre pain est politique » (évoqué plus haut) : un excellent ouvrage préparé par « l’Association régionale pour le développement de l’emploi agricole et rural Auvergne-Rhône-Alpes » (Ardear Aura), rédaction Mathieu Brier, Editions de la Dernière Lettre. Son propos principal est de préconiser la plantation de blé de catégories anciennes, plus nourrissantes pour l’être humain. A plusieurs reprises l’Ardear attaque le traitement que les minotiers industriels infligent à la farine, traitement qui, s’il accroît leurs bénéfices, répand dans les commerces une farine moins nourrissante et de moindre qualité. En particulier l’Ardar soutient les meuniers qui reviennent aux meules d’antan, en reprochant plusieurs griefs aux cylindres. Je pense proposer de revenir plus amplement sur ce livre dans le numéro de printemps 2020 de notre bulletin.

« Dictionnaire amoureux du Patrimoine », de Pierre et Olivier de Lagarde, Editions Plon. Pierre de Lagarde se remémore maints combats qu’il mena à l’époque où la télévision consentait à diffuser son émission « Chefs-d’œuvre en péril ». Il lui est arrivé d’avoir comme adversaire non seulement des dirigeants de la télévision, mais aussi le ministre des affaires culturelles, ce qui est tout de même un comble. Il est défenseur des moulins mais ce livre n’en parle pas assez. Par contre il se prononce fortement contre le développement des éoliennes lorsqu’elles risquent de défigurer un site ou gêner la vision d’un monument. Sans doute un défaut de l’ouvrage : il est parfois écrit vite, d’où des erreurs : dans l’article sur Nevers (si, si, il y en a un, où d’ailleurs nos élus sont habillés pour l’hiver), Marguerite Duras est proclamée y être née, suite au choix par elle du lieu du film « Hiroschima mon amour » ; or nous n’avons pas cet honneur-là. Globalement un bon gros livre quand même.

Télévision

« Invitation au Voyage », sur Arte. Décidément il y est souvent question de moulin. C’était le cas dans deux des trois documentaires proposés le jeudi 26 septembre : 

. Rembrandt à Leyde puis Amsterdam : Rembrandt est né à Leyde semble-t-il dans un moulin, dont son père était le meunier. Le documentaire propose de belles images d’un moulin à blé de Leyde remarquablement restauré, avec le meunier s’occupant de sa farine. Il émet l’hypothèse que le fameux « clair-obscur » dont Rembrandt fut le héraut lui aurait été inspiré par l’obscurité relative du moulin paternel, dont les fenêtres, très étroites, n’accordaient que peu de luminosité.

. A Haïti, le souvenir de l’esclavage dans les exploitations de canne à sucre, en particulier dans les moulins qui la pulvérisaient. Le documentaire propose d’une part une assez grande roue, d’autre part les vestiges d’un moulin à manège (en principe ce sont des bœufs qui le faisaient tourner) ; ses meules, en bois, posées verticalement, tournaient donc horizontalement, et l’esclave se plaçait face à elle pour engager les cannes à sucre.

Radio

Sur France Musique, le 9 octobre, vers 8 heures : « Moulin des Amours », la fameuse chanson, par Juliette Gréco ; la dite chanson célèbre en fait le Moulin Rouge, lequel n’a jamais moulu. Dans cette version, un rythme un peu saccadé suggère le mouvement d’ailes qui ne tournerait pas vraiment bien, puisque ralentissant à chaque tour, un peu comme ferait un orgue de barbarie.

Questions diverses

Les journées du patrimoine de septembre 2019 au château et moulin de Chissey :

Nous évoquerons le moulin dans le bulletin de printemps 2020, mais je voudrais livrer ici dès maintenant ceci.

L’association de la Vallée du Ternin et les journées du patrimoine

L’Association de la Vallée du Ternin s’engage entre autres dans les recherches sur les moulins. C’est pourquoi elle a fait paraître un grand article à ce sujet dans la revue « Vents du Morvan ». Je lui ai remis une abondante documentation de notre association pour l’aider dans ses recherches, toutes nouvelles pour elle.

A l’occasion des journées du patrimoine, comme celles des 21 et 22 septembre 2019, quelques-uns de ses membres donnent un coup de main à Jacques pour faire visiter et et le château et le moulin. Elle fait venir également des gens qui ont quelque chose de particulier à proposer au public ; c’est ainsi qu’en septembre 2019 on a pu discuter avec :

– Un spécialiste de l’étude de l’âge du bois par l’examen des cernes ; c’est utile dans un château comme Chissey pour essayer d’établir l’âge de construction de telle et telle pièce.

– Des personnes très douées pour recoller les poteries ; en effet, dans un ancien puits du château, tout un tas de ruines de poteries ont été exhumées;  on a pu assister à la tentative de les reconstituer ; déjà, une vitrine de la salle à manger du château propose plusieurs pièces de vaisselle ainsi reconstituées.

– Nous intéressant plus directement, M. Huin, qui exploite la pisciculture du moulin de La Petite-Verrière, dans le Morvan côté Saône-et-Loire (dans la vallée parallèle à celle du Ternin, plus à l’ouest), tenait un stand où il proposait des boîtes contenant différents de ses produits. Il m’a exposé que la canicule de l’été 2019 avait été désastreuse parce que les truites peinent à survivre à une température au-delà de 25° ; or l’eau de la rivière, qui alimente l’ancien moulin, y arrivait chaude de plus de 30°, ce qui a entraîné la perte d’une grande partie du cheptel.

Tournus

Etant retourné à Tournus pour un concert en l’église abbatiale pour les 1000 ans de sa consécration, j’ai pu tenter de refaire une photo du fameux moulin-pendant qui s’avançait dans la Saône, en aval de l’abbaye. Une photo difficile à faire à cause d’un éclairage particulièrement ingrat. Je préfère donc cette version prise dans un bulletin de la Société des Lettres de Tournus de 1925.

Le moulin pendant de Tournus

Le même bulletin dit que l’abbaye de Tournus possédait plusieurs moulins, notamment sur un ruisseau qui rejoint la Saône en amont de l’île que je viens d’évoquer.

Enfin, j’ai pu visiter le musée Greuze, du nom du peintre natif de Tournus. On comprend que le musée ne montre pas beaucoup de ses œuvres. Finalement, en dehors de la très belle partie constituée par les anciennes salles de l’hôtel-dieu, à admirer en tant que telle, les plus intéressantes pièces conservées au musée sont gallo-romaines ou préhistoriques. C’est ainsi qu’il propose une belle meule de la préhistoire, que des gens, plus sûrement des femmes, auront incurvées à force d’y écraser le grain de blé par force et force passages d’une pierre ronde (voici quelques années, nous avions vu une telle meule et sa pierre ronde au musée de Mont-St-Vincent).

Meule préhistorique au musée de Treize